Licence 2016 : modules de 3e année, UE 504 à 506

  • UE 504 : Systèmes d'Information Géographique
Les systèmes d’information géographique (SIG) sont les outils phares de la géomatique omniprésents en Géographie et beaucoup d’autres disciplines. Après une rapide contextualisation historique, nous procédons par étape en distinguant ce qui relève des systèmes d’information à proprement parler (SI) et ce qui en fait la dimension géographique (le « G » de SIG). C’est le lieu, autrement dit le fait d’être géolocalisé, qui fait la spécificité des SIG, nous insistons tout particulièrement sur ces aspects de l’information géographique. Puis, à partir d’exemples variés de la discipline, nous mobilisons des outils, méthodes et techniques qui illustrent l’analyse des données statistiques tout aussi bien que spatiale de l’information. Des données vectorielles et des données raster sont ainsi superposées, imbriquées, modélisées selon les cas thématiques à travers les outils proposés par QGIS et ArcGIS et les bases de données disponibles en ligne (de Géoportail aux portails OpenData). Un accent est tout particulièrement mis sur ce qui préfigure les SIG de demain au travers de l’utilisation de services web en ligne (typiquement le géocodage d’adresses postales, par exemple). La formation donne accès à nos étudiants à la réalisation concrète d’une architecture SIG répondant à un besoin thématique clairement circonscrit par une analyse fonctionnelle qu’ils sauront mettre en œuvre.

  • UE 505 : accompagnement de projet et compétences complémentaires, au choix parmi :
  • Décentralisation et territoires
Cet enseignement vise à comprendre le processus de décentralisation en France à travers plusieurs parties : le cadre théorique ; le cadre historique ; le cadre juridique ; le cadre politique ; avenir et perspectives d’évolution de la décentralisation.
  • Développement durable : notions, enjeux, pratiques
En mettant l’accent sur les interactions des dimensions environnementale, économique, sociale et culturelle de la vie des sociétés, le développement durable se pose en nouveau référent de l’action en faveur du bien commun. Parce qu’elle invite à reconsidérer certaines approches des rapports entre savoirs et cultures, entre nature, culture et sociétés, entre sciences et techniques, ou encore entre nature, culture, technique et mode de production, la notion questionne les paradigmes et pratiques des sciences sociales. Ainsi, au centre des débats qu’elle soulève se trouvent des questions aussi diverses que celles des systèmes de production et de consommation, des dynamiques de l’innovation et leur contexte de mise en œuvre, des usages et de la gestion des ressources naturelles, de l’utilisation des ressources et des territoires, des conditions de développement des villes et des campagnes, des mobilités spatiales et des modes de vie, des conditions de santé des populations, des phénomènes de pauvreté et de (re)production des inégalités. Sont aussi inclus la mise en œuvre des politiques publiques, les modes de gouvernement, le rôle des acteurs publics et privés et les modalités de l’action collective, les pratiques sociales et culturelles. Les questions de la durabilité fournissent enfin l’occasion de reconsidérer certains clivages qui structurent les raisonnements, ceux de nord/sud, rural/urbain, court terme/long terme afin de mieux prendre en considération les dynamiques et les interdépendances.
  • Méthodes d'analyse des dynamiques environnementales
Ce module de 25 h proposé au département de Géographie vise à initier les étudiants de L3 aux méthodes actuelles permettant de caractériser et d’analyser les dynamiques environnementales et paysagères sur le temps long (des derniers 20 000 ans à la période subactuelle) à partir d’indicateurs biologiques et abiotiques provenant d’archives naturelles (sédiments fluviatiles, sédiments lacustres, tourbes, glaciers). Ces enseignements reposeront notamment sur l’application de la notion d’actualisme dans le domaine des recherches environnementales et sur l’identification de la continuité et de la sensibilité de ces différents types d’archives naturelles aux changements du climat et des interactions homme-milieu. Un accent particulier sera également consacré à la reconnaissance de changements environnementaux abrupts en domaine continental. L’originalité de ce module reposera par ailleurs sur la présentation des moyens de cartographie, de prélèvements et d’analyses non destructives (et à haute résolution) des archives naturelles à partir d’exemples concrets abordés en cours et en salle dans le cadre de travaux pratiques.

  • UE 506 : Langue vivante ou option  (à choisir dans le catalogue des autres composantes de l'université)

  • UE 506 - option : Caractérisation et méthodes d'analyse des dynamiques environnementales
Ce module de 25h vise à initier les étudiants de L3 aux méthodes actuelles permettant aux archéologues et historiens de caractériser et d’analyser les dynamiques environnementales et paysagères sur le temps long (des derniers 50 000 ans à la période subactuelle) à partir d’indicateurs biologiques et abiotiques provenant d’archives naturelles (sols, sédiments fluviatiles, sédiments lacustres, tourbes, glaciers). Ces enseignements reposeront notamment sur l’application de la notion d’actualisme dans le domaine des recherches environnementales et sur l’identification de la continuité et de la sensibilité de ces différents types d’archives naturelles aux changements du climat et des interactions homme-milieu. Un accent particulier sera également consacré à la reconnaissance de changements environnementaux abrupts en domaine continental. L’originalité de ce module reposera par ailleurs sur la présentation des moyens de cartographie, de prélèvements et d’analyses non destructives (et à haute résolution) des archives naturelles à partir d’exemples concrets abordés en cours et en salle dans le cadre de travaux pratiques.